Examen et stress : Comment surmonter le stress et réussir ?

Les périodes d'examen sont souvent synonymes de stress et de doutes. Beaucoup d'étudiants se sentent submergés par la pression et craignent de ne pas être à la hauteur. Ce manque de confiance peut nuire à leurs performances et accentuer leur anxiété. Pourtant, la confiance en soi n’est pas innée : elle se travaille et se renforce avec le temps. Dans cet article, nous allons explorer des stratégies concrètes pour renforcer sa confiance en soi avant, pendant et après un examen.

EXAMENS

Florian Coquereau

I. Comprendre l’origine du manque de confiance en soi

1. Pourquoi doutons-nous en période d’examen ?

Le manque de confiance en soi en période d’examen peut avoir plusieurs origines :

  • La peur de l’échec : Beaucoup d’élèves assimilent leur valeur personnelle à leurs résultats scolaires.

  • La pression sociale et familiale : L’entourage peut involontairement renforcer le stress en mettant des attentes trop élevées.

  • Les expériences passées : Un échec antérieur peut engendrer une appréhension excessive. Ou les paroles du type "De toute façon, t'es nul en maths" ou "Tu tiens de ta mère, moi aussi j'étais nul en maths". Ces phrases clichées qu'on a tous déjà entendues, ne partent pas d'une mauvaise intention mais déresponsabilisent l'enfant de ses difficultés.

2. Le rôle du stress dans la perte de confiance

Le stress peut être un moteur lorsqu’il est bien géré, mais il devient problématique lorsqu’il paralyse. Il provoque des pensées négatives, un manque de concentration et peut même affecter la mémoire. Apprendre à identifier les signes du stress excessif est essentiel pour le contrôler.

II. Construire une confiance solide avant l'examen

1. Une préparation efficace à l'examen ?

Le principe de base d'une bonne confiance en soi, c'est la préparation. Un athlète qui ne s'entraîne pas ne pourra pas performer le jour de la compétition. Pour les examens, c'est pareil, sans révisions (et des révisions efficaces), peu de chances d'obtenir une bonne note. Voici quelques conseils pour optimiser ses révisions :

  • Planifier ses révisions en les décomposant en petites tâches atteignables. J'ai déjà fait un article qui détaille comment passer à l'action et éviter la procrastination ainsi qu'un Ebook.

  • Utiliser des méthodes de révision efficaces comme les fiches de révision, les cartes mentales, les quiz, etc. Là aussi, j'ai créé une fiche d'aide à l'apprentissage qui permettra à votre enfant de sélectionner les outils qui lui correspondent.

2. La préparation mentale

Tout comme le sportif avant une compétition, la préparation mentale a un rôle majeur pour créer une confiance en soi inébranlable et la motivation de réussir son épreuve.

Pour cela, il est important de travailler sur ses pensées limitantes telles que "je ne vais pas y arriver, je n'ai jamais réussi d'examen dans cette matière", "si je travaille mais que je n'ai pas une bonne note, je vais avoir eu l'impression de perdre mon temps", "De toute façon, je suis nul en histoire, ça ne sert à rien que je révise". 

Cependant, ce n'est pas chose aisée de surpasser ces pensées, cela demande une vraie transformation. Et pour cela, se faire accompagner est la meilleure solution, c'est un travail sur du moyen-long terme. En revanche, si vous n'avez pas le temps et que votre enfant a une épreuve très importante, posez-lui des questions du type : "Pourquoi tu dis que tu es nul en maths ?", "Et pourquoi tu n'as pas réussi cette évaluation ?", "Pourquoi tu n'as pas eu la motivation de réviser cette matière ?".

En lui posant des questions commençant par "Pourquoi ?", vous allez (ou en tout cas c'est l'objectif) créer chez lui un déclic. Le but est qu'il s'aperçoive des raisons qui l'ont mené à cet échec et qu'il trouve des solutions.

III. Gérer son stress le jour de l'examen

1. Adopter le bon état d'esprit

C'est normal de stresser, et c'est même une bonne chose, tant que cela ne vous fait pas perdre vos moyens. Un peu de stress, c'est bon, trop de stress, c'est délétère.  Pour cela, quelques conseils pour réduire le ressenti de stress dès le matin :

  • Prenez 2 min pour relativiser et vous poser les bonnes questions : "Est-ce que cet examen est vraiment si important ?" "Que se passerait-il si je le ratais ? Vais-je rater ma scolarité ? Me retrouver à la rue ?" Vous verrez que dans 99,9% des cas, la réponse à ces questions est "non". Si l'écart entre la gravité des conséquences de cet examen et le stress que votre enfant ressent est disproportionné, c'est qu'il n'y a pas nécessité de stresser autant.

  • Relativisez sur la difficulté de cet examen : vous avez bien révisé (cf. partie I), voyez cet examen comme une série d'exercices que vous avez déjà réussie. Comme on dit : entraînement difficile, match facile. Bon, je vous l'accorde, ce n'est pas toujours le cas. C'est justement lors des matchs que l'on peut tirer le meilleur de nous-mêmes. Votre enfant a toutes les cartes en main pour réussir, et il n'a pas besoin de viser la note maximale.

2. Pendant l'examen

Premièrement, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation : la première chose à faire est de lire l'ensemble de l'énoncé. Dès cette première lecture, votre enfant doit être en mesure d'estimer une fourchette de la note qu'il peut obtenir. Ensuite, il peut cibler les exercices qui lui rapporteront le plus de points. De ce fait, il pourra "sécuriser" le plus de points rapidement.

Si un trou de mémoire survient, rien ne sert de paniquer, il faut juste prendre quelques secondes pour se recentrer, lever la tête, boire une gorgée et regarder autour de soi. Si, après ça, la réponse ne vous revient pas, il faut passer à autre chose.

Enfin, il ne faut surtout pas baisser les bras, chaque 0,5 point de gagné peut, à la fin, être décisif dans la moyenne ! Un examen, c'est comme une vraie épreuve sportive, il faut être concentré du début à la fin.

IV. Après l'examen : renforcer la confiance sur le long terme

1. Apprendre à relativiser les résultats

3 options après l'examen : soit c'est réussi, soit c'est moyennement réussi, soit c'est raté. Dans le cas où c'est réussi, il faut consolider ses acquis et croire qu'on en est capable.

Dans le cas où les résultats ne sont pas au niveau de nos attentes, voire sont complètement un échec. Ça peut arriver, rassurez-vous. Maintenant, si ça arrive trop souvent, il est essentiel de tirer des leçons de ces échecs. Voici quelques pistes de réflexion :

  • Ce n'était pas le bon jour, votre enfant a très mal dormi, il était malade, le sujet était beaucoup trop difficile (cela se vérifie en comparant avec la moyenne de classe), il a fait une erreur d'inattention qui lui a coûté beaucoup de points (les sujets à tiroir où si tu échoues à la première question, tout le reste est faux ...).

  • Il n'a pas assez travaillé ou pas de la meilleure des manières. Il faut alors en identifier les raisons.

2. Apprendre de ses erreurs

Au final, le plus important, c'est d'apprendre de ses erreurs. Votre enfant a échoué ? Alors posez-lui les bonnes questions : pourquoi ça n'a pas marché ? Comment peux-tu faire en sorte de gagner du temps ? Quelles sont les questions/thématiques qui t'ont posé problème ? 

Et à l'inverse, qu'est-ce qui a bien fonctionné et sur quoi tu dois t'appuyer ?

Retenez que les examens ne sont pas toujours le reflet du travail que votre enfant a fourni.

Néanmoins, les échecs sont souvent la conséquence de quelque chose qui n'a pas bien fonctionné et c'est lorsque votre enfant connaîtra ses forces et faiblesses qu'il pourra faire face aux épreuves de manière systématique.

Si vous souhaitez que j'accompagne votre enfant à identifier ses forces et faiblesses, l'accompagner à construire une méthodologie de travail simple et efficace afin qu'il réussisse ses examens, envoyez-moi un message et je serais ravi de pouvoir l'accompagner.